Rencontre des SMA de 20 à 40 ans de sacerdoce
Notre premier rendez-vous a commencé avec le cierge pascal allumé par le père Antonio Porcellato, le 3 juillet en la fête de saint Thomas l’apôtre. Il a accueilli chacun de nous. Le père Pierre Richaud, supérieur de la maison du 150 cours Gambetta, nous a donné l’histoire et la tradition de la Maison Mère à Lyon.
Antonio nous a expliqué le but de notre rencontre entre les différentes parties du monde et le but de cette session. Tom Mc Namara nous a expliqué le thème «Ponts et Confluences – fleuves de vie». Nos vies sont comme des rivières qui commencent dans le coin sombre du ventre de nos mères. Mais la rivière a son propre flux nourrissant la vie de beaucoup. Au milieu de la salle, sont placés un portrait de Mgr Brésillac, le cierge pascal, la Parole de Dieu, un pot de fleurs et un miroir. Ils sont entourés par les rivières le Rhône et la Saône. Comme ces rivières sont hommes et femmes en chacun de nous, les qualités masculines et féminines sont présentes.
La messe du soir a été présidée par le père Antonio. Le père Paul Quillet, l’un des organisateurs, a tenu le rôle de traducteur du jour. Il nous a rappelé la célèbre phrase théologique d’Irénée selon laquelle «la gloire de Dieu est l’homme pleinement vivant».
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4 juillet 2017
La prière du matin a été menée par Tom. Il a fait en sorte que chaque participant prenne conscience de son propre corps, y compris la respiration.
Sœur Marie-Hélène Robert, NDA a parlé de « la culture, obstacle ou chance d’entrer en relation ». Son apport nous a permis de réaliser que ce qui est direct ou indirect dans la communication. Bien que chacun soit partie intégrante de sa culture, il peut avoir des chocs culturels, mais il peut dépasser sa culture pour découvrir la bonté et la beauté chez les autres. Il existe des symptômes chocs, causes et conséquences, mais il y a toujours un remède. Aujourd’hui, nous vivons dans une société multiculturelle.
À la fin, les participants se sont mis en trois groupes pour faire des exercices de remue-méninges.
Dans l’après-midi, 6 membres ont donné leur témoignage, histoires de vie et de mission sacrées et uniques.
Walter Maccalli de la province d’Italie a travaillé 13 ans en Côte d’Ivoire et plus tard en Angola depuis 13 ans. La zone mission où il travaille est grande et, pour certaines stations, il doit aller à pied car il n’y a pas de routes. Il trouve la joie de travailler dans un lieu de première évangélisation.
Gerard Timmermans était le directeur d’un supermarché avant de rejoindre le SMA. Il a été missionnaire en Zambie et maintenant il est le Chaplin à l’aéroport Schipol d’Amsterdam. Chaque jour, il rencontre des personnes de religions et de langues différentes. Certaines fois, c’est par la gestuelle qu’il peut réconforter et aider des passagers perdus. Il y a des personnes qui sont déstabilisées lorsqu’elles perdent le contact avec terre natale. En tant qu’aumônier de l’aéroport aux Pays-Bas, il est missionnaire au carrefour du monde.
Giampiero Conti a de beaux souvenirs de son séjour africain et apprend l’anglais en Irlande. Son travail missionnaire à Lagos et en Côte d’Ivoire et l’animation missionnaire en Italie lui ont procuré de joie et accomplissement de sa vie.
Wojciech Lula, qui a travaillé à Belemboke, diocèse de Berberati, a un amour passionné pour les Pygmées. Dix ans de travail missionnaire comme formateur, supérieur du district de Pologne et missionnaire à Monasao lui ont fait prendre conscience qu’il n’y a pas assez de missionnaires pour servir les Pygmées.
Malachi Flanagan vient du milieu agricole, il a été responsable des machineries de la ferme. Sa mission au Nigéria et maintenant son ministère en tant qu’économe provincial lui ont permis d’être missionnaire de tout son cœur.
Wacaw Crzempeck, ordonné en 1996, a servi comme missionnaire chez les Pygmées, animateur vocationnel, supérieur du district de Pologne et coordinateur du centre missionnaire africain en Pologne. Depuis 2015, il travaille comme membre détaché dans la Province britannique.
La messe du soir a été présidée par le père Paul Quillet. Il nous a partagé ses réflexions : Dieu nous aide et nous donne les grâces pour aller de l’avant, même si nous avons des difficultés et et des obstacles. En avançant, nous nous rendons compte que nous sommes plus grands que nos problèmes. Si nous restons dans notre passé, nous perdons notre avenir.
Dans la soirée, nous sommes allés à Lyon City Boat et nous avons admiré les fleuves du Rhône et de la Saône, ainsi que la ville en savourant un délicieux repas.
5 juillet 2017
Au cours de la prière du matin, le père Antonio Porcellato nous a aidés à réfléchir sur quelques passages des Lois et Constitutions qui parlent du charisme de la SMA engagée auprès des plus abandonnés. Ensuite, il y a eu un partage personnel de 6 participants. Pascal nous a parlé de ses expériences à Bailleul. Lourdusamy Kanagarajan a partagé sa mission dans la paroisse de Chamugasa, le diocèse de Shinyanga et son expérience aux États-Unis en tant que collecteur de fonds. Carlos d’Argentine nous a présenté son engagement missionnaire au Niger. Tom a partagé son expérience en tant que secrétaire général à Rome et maintenant comme archivistes à Cork. Francis Kalan est fière d’avoir fondé la paroisse de Malya de l’archidiocèse de Mwanza. Maintenant, il est le supérieur de la maison à Strasbourg et l’aumônier de la communauté tamoule. Frank Wright a travaillé à la paroisse de Jéricho et auprès de personnes malentendants, tout en étant supérieur de la Province d’Amérique.
Les gens ont vécu avec des personnes de cultures et de langues différentes et des confrères d’autres entités. Ils ont reconnu que cette expérience est très enrichissante. Il existe un service de soins et de soutiens des anciennes provinces. Le sacrifice de ceux qui ont vécu et qui nous a précédés est formidable. Dans le partage de chacun, il y avait de la fierté et de la joie d’être membres de la Société des missions africaines.
Dans l’après-midi, le père George Fonteneau a présenté la vie de Brésillac. Il a parlé des 923 lettres que celui-ci a écrites. Dans son échange, il nous a fait comprendre la vie de Brésillac et sa famille qui ont été fidèle à l’Église et à l’État. Affectée par la Révolution, la famille est resté fidèle à sa foi.
Nous sommes allés en trois groupes pour échanger sur 3 lettres de Brésillac.
1. Celle qu’il a écrite en mai 1841 à son père Gaston: Son attachement à l’obéissance à son père et à Dieu dans l’accomplissement de sa volonté de celui-ci, est prioritaire.
2. Celle qu’il a écrite en avril 1845.
3. Celle qu’il écrit en mars 1857 au Cardinal Barnabo. En tant qu’évêque sans diocèse, pasteur sans brebis, il écrit au cardinal Barnabo. Il est abandonné par les Missions Étrangers de Paris qui lui étaient chères et pourtant il n’est pas déprimé, il n’est pas découragé, mais se confie en la providence aimante de Dieu. Il est déterminé à se rendre au Dahomey comme le messager de la bonne nouvelle.
La messe du soir a été présidée par le père Carlos qui célébrait ses 25 ans de sacerdoce missionnaire. Le père Pascal qui célébrait lui aussi son jubilé sacerdotal d’argent, cette année, a conduit le chant liturgique. Au cours de l’homélie, Carlos a souligné la fidélité de Dieu au cours de ses 25 années plus grande que sa propre fidélité en tant que prêtre.
6 juillet 2017
Nous sommes allés à Fourvière et nous nous sommes interrogés sur les racines chrétiennes de la ville de Lyon. Nous avons célébré l’eucharistie dans la chapelle où Mgr Brésillac a placé la société, nouvellement née, sous la protection de la Sainte Vierge Marie. La messe a été présidée par le père Daniel Cardot, ancien Supérieur général de la Société des Missions Africaines. Dans son homélie, il nous a expliqué qu’il a toujours un amour brûlant pour les Missions. Après la messe, nous avons visité la Maison Lorette de Pauline-Marie Jaricot. Cette dernière à lancé le mouvement de la propagation de la foi pour soutenir l’action missionnaire.
Dans l’après-midi, le père François du Penhoat a parlé de la vie du Père Planque et de la contribution en tant que co-fondateur et supérieur général de la Société des missions africaines. Selon Mgr Brésillac, il était l’homme providentiel.
Notre visite au Musée, guidée par le Père Paul, nous explique comment nos ancêtres de la Société des Missions Africaines se sont engagés dans la mission et leur désir de faire connaître l’Afrique au reste du monde. Les missionnaires ont donné tout pour l’Évangile qu’ils ont proclamé et les personnes qu’ils ont servies sur le continent africain.
07 juillet 2017.
La prière du matin a été menée par Gerard Timmermans. Comme nous avons prié « Notre Père … » plusieurs fois dans notre vie, il nous l’a fait prier dans notre langue maternelle.
Mgr. Michel Cartateguy, archevêque émérite du Niger a présenté l’avenir de la maison en 150 cours Gambetta qui devient Maison Internationale Missionnaire.
Antonio a parlé de son point de vue sur la SMA en 2017. La SMA du passée n’est pas la même aujourd’hui :
1. Une société qui devient famille élargie
2. Une famille unie par son charisme missionnaire.
3. Un charisme implanté à travers différentes formes de mission.
4. Formation pour mission.
Il a également parlé du développement des étapes du groupe. Ils forment, assurent, Norming et réforment.
Après la pause, nous sommes allés pour une discussion en groupe. Dans l’après-midi, nous avons eu une séance plénière animée par Tom.
La messe du soir a été présidée par Gerard qui célèbre ses 26 ans de sacerdoce. Ce jour-là, il a célébré sa première messe de 26 ans.
Francis Kalan SMA
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