Pourquoi les missionnaires sont toujours nécessaires en Afrique

Avatar de SMA Media

Pourquoi les missionnaires sont toujours nécessaires en Afrique
Posted on :

François et l'équipe de la leproserie

Le P. François du Penhoat est rentré de la Côte d’Ivoire où il était allé rendre visite aux confrères de la province de Lyon. Il y a passé 12 intenses jours pour visiter paroisses, Instituts, maison de formation et autres structures des Missions Africaines. Voici le récit de son voyage qui nous donne

Le week-end avant son départ, le P. François a parlé du travail de la SMA aujourd’hui, surtout en Afrique et a expliqué le sens d’être missionnaire pour l’Afrique de nos jours.

DSCN2742 civ frLe P. François a dit, beaucoup de français, en voyant les prêtres africains travailler en France peuvent se demander s’il est encore besoin de missionnaires pour l’Afrique. Il a reconnu la justesse de la question mais voyant les différents champs de travail des missionnaires : présence en milieu musulman, première évangélisation, service aux plus pauvres, communautés de base en ville, travail pour la paix et la réconciliation… Il est évident que la présence des missionnaires en Afrique est toujours nécessaire.

Arrivé à Abidjan le soir abord du A 380, le P. François a été surpris de voir que les formalités de police, douane et la récupération des bagages se soient fait rapidement il dit, l’aéroport s’est organisé pour recevoir tout ce monde.

La première visite de P. François a été consacré la léproserie d’Adzopé, il était accompagné par le P. Eugenio B, vice régional de Côte d’Ivoire.

A la léproserie d’Adzopé

Camion Grumier sur la route d'AdzopéAdzopé est une ville située à 80 km au nord-est d’Abidjan vers Bondoukou et Abengourou, des régions riches productrices de café et cacao. C’est aussi des région de forêt et on y trouve encore de ces camions-grumiers immenses qui prennent toute la route.

Francis est arrivé à la léproserie depuis quelques mois. Il avait travaillé au Bénin puis longtemps en Centrafrique dans divers postes ; il était revenu en France mais avait demandé à repartir en Afrique pour un dernier poste. Ici, il remplace le P. Francesco, un missionnaire italien décédé il y a deux ans. Francesco a fait 18 ans à la léproserie et y était devenu une célébrité.

La léproserie a démarré avec les sœurs Notre Dame des Apôtres en 1942 ; après la guerre la fondation Raoul Follereau a aidé pour la moderniser et la développer jusqu’à en faire un complexe important. Puis elle a été nationalisée mais les sœurs y sont toujours. Quand le P. Francesco est mort, le directeur a demandé à la SMA de le remplacer, le Centre a investi une somme importante pour rénover la maison.

Un père qui reprend joyeusement du service en Afrique

DSCN2758.civ frjpgQuand nous arrivons, nous trouvons Francis en train de parler avec deux maçons : il veut construire un bac pour laver le linge à l’emplacement d’une ancienne porcherie, dans la plantation de palmiers à huile. Il y a des vestiges d’un ancien poulailler et d’un jardin potager bien soigné. On voit que Francesco a duré, a construit et fait de nombreuses réalisations mais qui sont à l’état de vestiges d’une civilisation précédente, mangée par les méfaits du climat tropical humide. Francis recommence une nouvelle époque. Ce qu’il veut faire est loin d’être la construction du château de Versailles mais à voir le sérieux de leur discussion sur la manière d’évacuer les eaux du bac à construire, on pourrait se croire en face d’une œuvre majeure.

 

Papou Joli, sma

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *