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120ans

Nous sommes arrivés au point d’orgue de notre voyage, la célébration des 120 ans.

Je vous mets deux albums photos Noël à Touih et Grand-Bassam

Le dimanche 27 décembre clôture des 120 ans de la paroisse de Grand-Bassam 

Lever 6 heures, dur pour un dimanche, mais il nous faut être présents au début des festivités pour repérer les lieux afin de bien nous positionner, car il y aura concurrence au niveau des preneurs d’images. La télévision ivoirienne, la télévision catholique nationale, le service de diffusion sur grand écrans et quelques photographes attitrés plus nous dans une cathédrale aux dimensions modestes. Nous sommes sur place vers 7h30, un défilé doit démarrer à 8 heures d’un quartier de la ville pour rejoindre l’église. La messe commencera à 10 heures, elle durera un peu plus de 2 heures, c’est très correct pour un tel événement. Le curé n’a pas voulu qu’il y ait des discours à n’en plus finir, seul l’évêque et lui-même ont pris la parole après le mot d’accueil du président du conseil paroissial.

C’est une grande fête, il y a le pagne de l’événement, il y a les délégations, plusieurs ministres se sont déplacés ainsi que les chefs religieux. Pour la SMA, ce sont 120 ans de présence en Côte-d’Ivoire, pour les Bassamois, c’est la fête des familles, spécialement des sept grandes familles de la région, c’est aussi la clôture de la célébration des 120 ans de la paroisse.  La SMA est venue avec 10 de ses membres et une délégation de 100 personnes de l’amicale de la SMA. L’évêque, Mgr Ahoua, est d’un abord très simple, toujours souriant. En attendant d’entrer dans la cathédrale, il suivait rythme de la fanfare en tapotant sa crosse. Une foule immense… puisque la majeure partie de l’assemblée a suivi la messe à l’extérieur, de chaque côté de l’église grâce à deux écrans géants. Une procession des offrandes haute en couleur avec la délégation des sept familles, suivie de la quête dansée au rythme des tamtams et colorée de mouchoirs virevoltants. Impossible de résister à ce mouvement qui t’entraîne malgré toi, la moindre parcelle de ton corps vibre, c’est envoutant (terrible pour un chrétien). Plusieurs chants tout aussi entraînants ont prolongé la messe, je n’ai pas vu le temps passer.

Pas de fête sans un repas copieux aux saveurs exotiques. C’est vrai pour les fêtes, je n’aurai pas mes huîtres dont je suis friand, mais je n’ai pas ressenti le manque, tellement de saveurs anciennes ont chatouillé mes papilles.

Je ne veux pas être plus long… Rendez-vous après notre périple dans le Nord, Korhogo avec le Père Ramon. Nous sommes toujours dans l’octave de Noël. Donc à nouveau bonnes fêtes à tous.

 

Gérard Sagnol, sma

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