Ce vendredi 22 juillet, fête de Marie-Madeleine, les participants ont fait un bond en arrière pour scruter les méandres de l’histoire de nos deux instituts. Les groupes d’études constitués à cet effet se sont succédé pour présenter le fruit de leur recherche. Parmi les domaines de recherche, on peut noter la Formation des missionnaires, organisation des Instituts, Le contexte : Social, culturel, Politique, Religieux et Ecclésial, l’animation missionnaire et l’image de l’Afrique telle que présentée en Europe. 

Il a été aussi question des Méthodes et moyens utilisés par les missionnaires pour accomplir leur mission.

Pour quelle raison entreprendre ce pèlerinage fastidieux dans le passé ?

Comme l’écrivain ivoirien Camara Nangala l’a dit : « Un peuple qui ignore son histoire, est un peuple qui ne sait pas où il va ». C’est dire que cet aspect historique du travail constitue le fondement de l’ensemble du parcours en tant que famille missionnaire.

Il répond simplement à la question : Qui sommes-nous et d’où venons-nous ?

Les réponses à cette question fourniront les éléments nécessaires aux membres des deux instituts pour mieux s’approprier leur héritage commun. Il s’agit donc d’être enraciné dans son identité afin de mieux se projeter dans l’avenir. La session de ce jour a montré le courage des participants et leur détermination à faire face à leur histoire et à l’accepter quelle que soit la manière dont elle se présente. La volonté affichée est de s’appuyer sur cette histoire pour mieux comprendre le présent et bâtir un avenir désiré. Nos délégués SMA et NDA ont réalisé à quel point la miséricorde de Dieu a opéré à travers les balbutiements humains, pour que les deux instituts soient où ils sont aujourd’hui.

Pierre-Paul DOSSEKPLI