Aujourd’hui, alors que nous marquons le 79e anniversaire de l’Holocauste, nous sommes appelés à nous souvenir des millions de vies perdues et brisées par l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire humaine. Le Jour du Souvenir de l’Holocauste est un hommage solennel aux victimes, un rappel saisissant des horreurs du génocide et un témoignage de la résilience de l’esprit humain.

Dans les mots de George Santayana, « Ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter. » Ce rappel poignant souligne l’importance de réfléchir aux leçons de l’histoire pour garantir que de telles atrocités ne se reproduisent jamais.

Cette journée de commémoration revêt une signification profonde, non seulement pour la communauté juive, mais pour toute l’humanité. Elle sert de rappel solennel des conséquences de la haine, de la préjugée et de l’intolérance. C’est un moment pour honorer la mémoire de ceux qui ont péri et pour réaffirmer notre engagement à défendre les valeurs de justice, de compassion et de dignité pour tous.

Au cœur du Jour du Souvenir de l’Holocauste se trouve la reconnaissance de la souffrance endurée par des millions de Juifs et d’autres groupes minoritaires. C’est un jour pour rendre hommage à leur courage, à leur résilience et à leur force face à une cruauté inimaginable.

Teresa Wontor-Cichy, historienne au Centre de Recherche du Musée d’Auschwitz, éclaire les expériences poignantes du clergé et des figures religieuses dans les camps de concentration. Des prêtres, des religieuses et des membres du clergé de diverses dénominations chrétiennes figuraient parmi les détenus, ciblés pour leur leadership et leur résistance contre la tyrannie.

Malgré les conditions difficiles et la persécution, ces personnes ont fait preuve d’actes de foi et de courage remarquables. Ils ont risqué leur vie pour pratiquer leur religion clandestinement, offrant réconfort et guidance spirituelle à leurs compagnons de détention. Les récits de Saints et de Bienheureux ultérieurs, tels que Saint Maximilien Kolbe et Sainte Teresa Benedicta de la Croix (Edith Stein), sont des symboles durables de foi et de martyre.

Les récits de la vie religieuse dans les camps dressent le portrait de la défiance et de la résilience face à l’oppression. Malgré l’interdiction des pratiques religieuses, les détenus ont trouvé du réconfort dans la prière et les sacrements, souvent au péril de leur vie. La célébration clandestine de la messe et l’administration des sacrements ont offert des moments de réconfort et d’espoir au milieu des ténèbres des camps.

Le Jour du Souvenir de l’Holocauste sert également de rappel du contexte plus large du génocide et de la violence de masse. C’est un jour pour se souvenir des millions de vies perdues à cause de la haine et du fanatisme, y compris des prisonniers de guerre soviétiques, des Polonais ethniques, des Roms, des civils serbes et d’autres persécutés par le régime nazi.

Alors que nous honorons la mémoire des victimes, nous devons également réaffirmer notre engagement à combattre l’antisémitisme, le racisme et la préjudice sous toutes ses formes. Nous devons nous tenir unis dans notre rejet de la haine et de l’intolérance, et nous efforcer de construire un monde où la diversité est célébrée et les droits de l’homme sont protégés.

En cette occasion solennelle, souvenons-nous du passé, honorons la mémoire des victimes et engageons-nous à œuvrer pour un avenir de paix, de compréhension et de réconciliation. Que les leçons de l’Holocauste continuent de nous inspirer à affronter l’injustice et à défendre la dignité et la valeur de chaque vie humaine.