N° 143: Mission et Dialogue
Voici le premier bulletin publié depuis l’Assemblée générale, mis à part l’État. Tous les bulletins prévus pour ce mandat comprendront trois sections. La première section contiendra des articles portant sur des recherches historiques. La seconde est l’endroit où nous présenterons notre discernement missionnaire continu et nos réflexions sur la stratégie de la SMA. Les écrits contenus dans cette section mettront en lumière la vision qui émerge dans les différentes rencontres de la SMA. Dans la troisième section, chaque bulletin éclairera une dimension différente de notre mission. La section historique de ce bulletin se concentre sur notre Fondateur lui-même, vu que nous venons de terminer la célébration, sur toute une année, du bicentenaire de la naissance de Mgr de Marion Brésillac. Dans son journal, Brésillac écrit : « Je voudrais établir notre maison-mère à Lyon ». Pourquoi Lyon, et pas ailleurs en France ? Renzo Mandirola explore les raisons qui sont derrière cette décision historique du Fondateur. Chemin faisant, nous découvrons la richesse de l’histoire chrétienne de Lyon. Brésillac a fait ce choix, non seulement à cause de la pertinence historique de cette ville, mais aussi de la qualité des gens qui résidaient alors à Lyon. N’oublions pas qu’à cette époque, Ars abritait son très fameux curé. Presque tout ce que nous savons de Mgr de Brésillac nous vient d’une seule source, qui est Mgr de Brésillac lui-même. Ce que nous lisons, c’est soit les lettres qu’il a écrites, soit celles qu’il a reçues. Curieux de savoir comment les gens autour de lui le voyaient et parlaient de lui, que ce soit ses confrères ou différentes autorités, Pierre Trichet mène une recherche, dans les écrits de différentes personnes, et amène à la lumière une quantité de détails, pour la première fois. Ceux-ci ne sont pas tous flatteurs, mais ils aident tous à apprécier notre Fondateur sous différents angles. La seconde section comprend deux articles. Dans le premier, le Conseil général partage une vision panoramique sur la pertinence de la mission aujourd’hui. Nous avons besoin de nous réinventer continuellement grâce à un discernement constant, en lisant les signes des temps de façon à rester pertinents dans la société. Nous venons de terminer la rencontre de tous les formateurs à Calavi, en janvier 2015 : la commission de Formation, en lien avec le Conseil général présente la synthèse de notre vision concernant la formation aujourd’hui. Comme thème pour le gros plan de ce numéro, nous avons choisi « le dialogue ». L’assemblée générale 2013 parle du rôle crucial que les dialogues œcuménique, interculturel et interreligieux jouent dans notre mission (cf. Plan d’action de la mission n° 4, AG 2013). Cette section commence par une évaluation critique de Africae munus, par Michael McCabe. Michael présente d’abord quelques réponses significatives, provenant du monde entier, que l’encyclique a reçues, et continue en évaluant, non seulement le contenu de l’encyclique, mais aussi l’insistance mise sur diverses propositions du Synode. Tout en reconnaissant ce qu’apporte à l’Afrique le fait de la présenter comme un poumon spirituel de l’humanité, nous sommes déconcertés par les multiples mises en garde bien intentionnées face à l’inculturation. L’exhortation post-synodale aurait-elle dilué les propositions et le message final du Synode ? Ensuite, nous avons deux articles provenant du programme introductif au dialogue islamo-chrétien, qui s’est tenu dans la maison régionale d’Abuja en 2011.
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